Les licences accordées aux armateurs industriels, notamment européens et chinois, sont un grief ancien et constant. Le nouveau président sénégalais Bassirou Diomaye Faye, investi en avril, a promis de rétablir une souveraineté bradée selon lui et de réévaluer les accords de pêche.
La pêche fait vivre directement ou indirectement environ 600 000 Sénégalais pour une population d'environ 18 millions, selon l'ONU.
Différents acteurs du secteur dénoncent le fait que de nombreux bateaux industriels enregistrés comme sénégalais soient en fait entre les mains d'étrangers qui se servent de prête-noms.
Les autorités publient cette liste alors que le protocole en vigueur depuis 2019 entre l'Union européenne et le Sénégal expire en novembre et qu'il doit donner lieu à une évaluation préalable de la part des Européens avant l'ouverture de nouvelles négociations.