La province de Bamiyan, avec ses bouddhas géants dynamités en 2001 par les talibans dans la capitale éponyme, son chapelet de lacs turquoise à Band-e Amir et une certaine douceur de vivre, était la première destination touristique du pays. M. Sheffer a ajouté:
Il ne fait pas de doute que cette attaque a déjà un impact. On a déjà deux clients qui ont annulé. Et sur les forums internet, un nombre important de voyageurs ont renoncé à venir en Afghanistan dans l'avenir immédiat.
"Impact négatif"
Manque d'infrastructure
Le gouvernement taliban -reconnu par aucun pays au monde- est soucieux de favoriser le tourisme, alors que même avant cet attentat l'Afghanistan était une destination formellement déconseillée par de nombreuses chancelleries.
Et même si ce pays très pauvre manque cruellement d'infrastructures -hôtels et routes notamment- l'extraordinaire beauté de ses paysages et l'hospitalité légendaire de sa population ont attiré un nombre croissant d'aventuriers récemment.
Le problème en Afghanistan, c'est qu'on est passé de zéro touriste à 7.000, certains disent même 10.000 cette année. C'est trop, et trop rapidement.