Le Japon a quitté en 2019 la Commission baleinière internationale (CBI) pour s'affranchir d'un moratoire sur la pêche commerciale aux cétacés qu'il appliquait depuis trois décennies, mais non sans hypocrisie.
Car le pays n'avait pas réellement abandonné la chasse à la baleine durant ce moratoire, en exploitant une faille du dispositif de la CBI autorisant des missions au nom de la recherche scientifique, ce qui lui valait de nombreuses critiques.
Même si la consommation de viande de baleine est en fort déclin dans l'archipel (entre 1.000 et 2.000 tonnes consommées par an contre 200.000 tonnes dans les années 1960), le gouvernement nippon défend cette pratique en faisant valoir qu'il s'agit d'une tradition multiséculaire dans le pays, faisant partie intégrante de sa culture.
Le précédent navire amiral baleinier japonais, le Nisshin Maru, a été retiré du service l'an dernier.