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Trump accuse Biden de "prendre le parti" du Hamas

Donald Trump a accusé jeudi Joe Biden de "prendre le parti" du Hamas et qualifié de "honte" les menaces du président américain de cesser de livrer certaines armes à Israël en cas d'offensive majeure à Rafah, dans le sud de la bande de Gaza.

18:54 - 9/05/2024 jeudi
MAJ: 09:02 - 10/05/2024 vendredi
AFP
L'ancien président américain Donald Trump s'adresse à la presse à son arrivée à la Cour suprême de l'État de New York lors du procès pour fraude civile contre la Trump Organization, à New York City, le 11 janvier 2024.
Crédit Photo : AA /
L'ancien président américain Donald Trump s'adresse à la presse à son arrivée à la Cour suprême de l'État de New York lors du procès pour fraude civile contre la Trump Organization, à New York City, le 11 janvier 2024.
"Ce que fait Biden à propos d'Israël est une honte"
, a lancé le candidat républicain à la présidentielle de novembre devant les médias, avant de s'engouffrer dans la salle d'audience du tribunal de New York où il est jugé pour dissimulation d'un paiement à une ex-star du X.

Il a totalement abandonné Israël.

Le président démocrate avait averti mercredi qu'il
"ne livrerait pas"
certaines armes à Israël, dont les Etats-Unis sont le premier soutien militaire, en particulier des
"obus d'artillerie"
, en cas opérations majeures contre Rafah.

C'est la première fois que le président Biden pose publiquement des conditions à l'aide militaire américaine à Israël, qui mène à Gaza une guerre contre le Hamas en représailles à l'attaque perpétrée le 7 octobre par le mouvement islamiste palestinien sur le sol israélien.

"Joe-la-Crapule prend le parti de ces terroristes"
du Hamas, a également déclaré Donald Trump sur son réseau Truth social.

"Biden est faible, corrompu et mène le monde tout droit à la Troisième Guerre mondiale"
, a-t-il ajouté, assurant que de retour au pouvoir, il
"exigerait la paix via la force"
.

Sous la présidence de Donald Trump, les Etats-Unis avaient tourné le dos à une solution à deux Etats en reconnaissant unilatéralement Jérusalem comme la capitale d'Israël. L'ambassade américaine avait été déplacée dans la ville sainte, provoquant un tollé mondial.

Début avril, le magnat de l'immobilier avait cependant estimé qu'Israël était "en train de perdre la guerre de la communication" à Gaza, évoquant les "images épouvantables" de "bombes larguées sur des immeubles" du territoire palestinien.


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